S. f. (Poésie théâtrale, Art oratoire) La récitation, dit M. l'abbé Dubos, est une déclamation simple, qui n'est point accompagnée des mouvements du corps, et que l'industrie des hommes a inventée pour plaire, et pour toucher davantage que ne peut faire la lecture, surtout quand il s'agit de poésie. En effet, la récitation bien faite donne aux vers une force qu'ils n'ont pas, quand on les lit soi-même sur le papier où ils sont écrits. L'harmonie des vers qu'on récite, flatte l'oreille des auditeurs, et augmente le plaisir que le sens des vers est capable de donner ; c'est un plaisir pour nos oreilles, au-lieu que leur lecture est un travail pour nos yeux. L'auditeur est plus indulgent que le lecteur, parce qu'il est plus flatté par les vers qu'il entend, que l'autre par ceux qu'il lit. Aussi voyons-nous que tous les Poètes, ou par instinct, ou par connaissance de leurs intérêts, aiment mieux réciter leurs vers, que de les donner à lire, même aux premiers confidents de leurs productions. Ils ont raison s'ils cherchent des louanges, plutôt que des conseils utiles.
S. f. (Musique ancienne) nom d'une ancienne note ou corde de la tétracorde qui touchait à celle de l'hypate. Comme celle-ci était la principale, ou le son principal, suivant Martianus Capella, il résulte que la parypate était la sous-principale.
Le nom de parypate était donné à cette seconde note quand on considérait la tétracorde séparément des autres ; mais quand on les considérait réunies, cette corde prenait quelquefois le nom de trite.
Parypate-hypaton ; c'était dans l'ancienne échelle grecque de musique, la seconde note de la tétracorde hypaton, et répond au c fa ut de l'échelle de Guido. Lire la suite...